Témoignages

victimes-albion.fr     Postez votre témoignage.
  Jean Luc        - 23 Juin 2023
mensonges de l'Etat
Bonjour, je voudrais remercier l'association et son Président Mr Paris, pour son aide dans mon combat. J'étais militaire au Premier GMS Plateau D'Albion de 1982 à 1992 régulièrement sur les Z.L zones de lancements, pour les contrôles de maintenance. Actuellement , je suis malade atteint d'un cancer des os, nécroses des hanches. J'ai demandé mon dossier dosimétrique car à l'époque nous ne disposions pas de dosimètres personnels et aucunes tenues appropriées. C'est pour cela que j'ai voulu adhérer à l'association pour faire valoir mes droits et faire reconnaître nos maladies comme irradiés du Plateau D'Albion. Jean-Luc
  Lakhdar        Vandoeuvre les Nancy - 24 Juillet 2020
Après 6 mois de classe à Nimes EFISO, puis une spécialisation logistique technique à Rochefort, j'ai été affecté à la base aérienne 200 Apt, 1er Groupement de Missiles Stratégiques (1er GMS) le 09/10/1992. Affecté à l'Escadron de Ravitaillement Technique (ERT 17/200), j'ai contribué au dépôt de carburants et ai fait le plein de fuel technique de toutes les cuves de toutes les zones de lancement. Ainsi que celles du Mont Ventoux. Le tout sans équipement de protection adéquat lié aux missiles stratégiques, jusqu'en 1997. Une combinaison spécialiste, une paire de chaussures de sécurité et une paire de gants de manutention carburant étaient mes seuls équipements de protection sur le site. J'ai également contribué au démantèlement de la base jusqu'au 01/08/1999 avant d'être muté à la base aérienne 103 de Cambrai, Commandant René Mouchotte. Après 15 ans à Cambrai, j'ai été affecté à la base 125 de Istres. J'ai fini ma carrière apres 27 ans de service (terme de mon contrat). Je suis atteint d'un diabète de type 1, insulino-dépendant, je me pique 4 fois par jour. J'ai également fait un infarctus du myocarde en 2015, (depuis sous stents aux artères myocardiques), avec coma et arrêt cardiaque. J'ai maintenant 2 nodules thyroïdiens et 2 nodules pulmonaires et suis sous lourd traitement médical. Je suis né le 08/08/1971. J'étais un sportif de haut niveau (judo), ai effectué 24h de course à pied pour le téléthon (73,400 km en 24h) en 1994 au sein de la base. Je reste persuadé que les 7 années passées au plateau d'Albion, avec la proximité des têtes nucléaires, ont contribué à la dégradation de mon état de santé......
  LOLOTTE        - 28 Janvier 2020
Je me permet de vous dire tout mon soutien pour votre combat courageux. Je sais que ce n'est pas facile d'affronter les difficultés et pressions administratives afin d'être reconnus comme victimes irradiées. Mais c'est avec et autour de cette résistance que le COMBAT pour les droits des Victimes du Plateau d'Albion peut CONTINUER afin d'obtenir cette reconnaissance !!!!
  TAUZIA        - 30 Avril 2019
Pompier de l'air
victimes-albion.fr Bonjour, Mon époux est décédé à l'âge de 39 ans, le 2/08/2010, à la suite d'une tumeur cérébrale. Il avait effectué son service militaire en tant que pompier sur la base du plateau d'Albion en 1990. Il descendait très régulièrement dans les silos nucléaires sans aucune protection. J'ai récemment lu un article de presse qui parlait de votre association et aujourd'hui, j'aimerais simplement rentrer en contact avec d'autres victimes pour partager nos témoignages.
  Didier        DEVESSET - 23 Février 2018
victimes-albion.fr Bonjour, Gendarme Mobile à l'Escadron de Bourg St Andéol de 1981 à 1986, intervenant sur ZL et DAMS, problèmes de santé en 1995, congés longue durée pour maladie, séjour HIA Desgenettes, mis congé longue durée pour maladie jusqu'en 2001 et mise en retraite d'office en 2001.et depuis toujours problèmes et de nouveaux viennent s'ajouter.
  Virginie        Arles - 27 Juillet 2017
Témoignage
victimes-albion.fr Bonjour, J'ai habité sur le plateau d'Albion de 1981 à 1987. À cette époque j'étais une petite fille puisque née en1976, a l'époque assez régulièrement passé devant la maison les têtes et à chaque fois c'était un "spectacle" impressionnant. Il y a 11 ans j'ai été victime d'un cancer ORL rare (a l'époque 11 cas), personne ne sait qu'elle peut être l'origine, mais en lisant l'article de La Provence il y a quelques jours cela a réveillé en moi ce doute... Je n'attend rien et n'espère rien puisque je suis soignée mais je me pose des questions...
  yves        avignon - 02 Avril 2016
zl
victimes-albion.fr bonjour, je connais une personne ayant travaillé au dams sur la ba200 qui m'a donné quelques précisions sur les manip sur silo ,ce contact préfère rester discret mais je peux me permettre de diffuser ses quelques lignes que vous devez connaitre vous qui étaient là-bas : " Si la proximité d'une arme nucléaire (ogive armée) est sans conséquences à l'air libre, il en va tout autrement en enceinte confinée, par la saturation du radon et l'exposition soutenue au rayonnements alpha et beta qui provoqueront des lésions cutanées ou lymphatiques sur le long terme. La station prolongée d'une ogive EN ENCEINTE CLOSE pollue l'ambiance et le séjour dans celle-ci ne doit pas dépasser QUELQUES MINUTES !!!! Ou alors il faut évacuer l'ogive pour travailler dans le local qui l'hébergeait, ET APRES UNE VENTILATION DE PLUSIEURS HEURES !!! Travailler dans un silo fermé (même ventilé et climatisé), et armé d'une ogive opérationnelle est délibérément suicidaire. Ceux qui souffraient plus que nous c'était les mécaniciens du GTMM (qui mettaient en place le vecteur propulsant l'arme; eux travaillaient silo ouvert pendant plusieurs heures pour descendre la fusée sur son palonnier, tout au fond du trou. Nous, on passait derrière eux pour mettre le "chapeau" nucléaire et on ne restait que 2 heures en moyenne. Du point de vue Sécurité du Travail en ambiance radiologique, tous les intervenants doivent obligatoirement être munis d'un dosimètre, même si les risques sont insignifiants ou nuls. Voila ce je sais en tant que spécialiste en radio-décontamination et technicien sur les armements nucléaires. la seule possibilité de contamination réside dans une présence trop prolongée dans le silo armé (avec vecteur et tête nucléaire) où l'air est climatisé en cycle fermé, et où le gaz radon peut devenir dangereux. Mais en pratique les silos armés étaient toujours ventilés (en cycle externe) avant les opérations de maintenance technique, et ouverts (porte béton retirée) pour intervenir sur l'arme ou sur le vecteur (dépose/repose exclusivement)." cordialement :Yves
  Berard Denis        Paris - 25 Février 2016
Plateau d'Albion
victimes-albion.fr Berard Denis 25.02. 2016 Militaire de la gendarmerie ancien et encore en activité,de 1985 à 1989,j'ai été affecté à l'escadron d'orange (Vaucluse )qui avait pour principale mission des déplacements à la base stratégique nucléaire du plateau d'Albion. Régulièrement engagé au cours de l'année la durée du séjour était de 45 jours. Notre rôle était d'assurer le contrôle gouvernementale c'est à dire de transporter et surveiller un boîtier qui servait de sécurité de mise à feu du missile. Cette opération quasiment quotidienne nous amenait sans aucune protection sur les sites de lancement au plus près de l'arme par une présence obligatoire dans le silo de tir. Loin de me douter à l'époque des conséquences d'une exposition radioactive de cette arme. J'ai commencé à avoir d'abondantes sueurs nocturne avec des moments de grande fatigue. Deux ans après,en 1991 affecté en région parisienne,il a été découvert un cancer des ganglions (maladie d'hodgkin ) traitée efficacement par chimio et radio thérapie. Aujourd'hui ,de nouveau affecté par un autre cancer m'amène à force d'information de penser qu'il y a une relation entre la maladie et l'irradiation cachée par le gouvernement et l'armée de l'époque malgré des rapports scientifique accusateurs. J'invite tous ceux touchés par la maladie pendant ou après avoir travaillé au plateau d'Albion de le faire savoir haut, et fort. Denis
  Lény        - 20 Février 2016
Commando de L'Air
victimes-albion.fr Bonjour, j'ai été fusilier Commando de l'air, notre mission était la garde, la protection, l'intervention. Nous étions armés d'un fusil Famas équipé de baudrillé contenant 80 balles réelles. La garde consistait à surveiller les zones de lancements, la base, la villa du Général basé à Apt, les postes de commandements de tirs 1 et 2. J'ai été amené à participer à plusieurs convois. A ce moment là, nous étions équipés d'une soit disant tenue nbc en tissus, bien souvent déchirée et d'un masque à gaz datant de mathusalem. Nous restions sur les zones de lancements 24h, de 9 h du matin jusqu'au lendemain 9h. Pour les interventions, notre mission était de surveiller les zones de lancements en patrouille de 6 commandos plus un maitre chien dans un véhicule blindé vab. J'ai été hospitalisé à l'hôpital Laveran à Marseille pour une kératite et une blépharite (post radique, 6 jours, mentionnée au tableau N°6 des maladies radio-induites), avec une montée de fièvre et une multitudes de boutons sur le thorax et le dos. Ce sont des années plus tard que mes ennuis de santé ont commencé. Une grosse fatigue avec du mal à marcher et par conséquent, une humeur exécrable. Aucun diagnostique de la part des médecins. Ils ont voulu mettre cela sur le compte d'une dépression, ce qui est faux. Je voudrais rappeler que dans les années 40, aux Etats unis, des essais ont été effectués chez des humains, ils leurs injectaient du plutonium 239 régulièrement sans que les cobayes le sachent. Cela a duré des années. Au début, l'état général des patients était de la fatigue, de la dépression etc.. En 1993, Bill Clinton a reconnu qu'il avait surtout pris des hommes avec un métabolisme parfait pour garder les bombes, sachant qu'après leur cursus militaire, même si ils se plaignaient de douleurs ou autres, les médecins civils les prenaient pour des hypocondriaques, car ces hommes irradiés étaient parfaits vue de l'extérieur. Ils passaient donc à coté des maladies radios-induites qui sont généralement à l'intérieur du corps. Pour ma part, à ce jour je suis multi fracturé, atteint d'une nécrose sévère du squelette, d'une surdité mixte et de fibromyalgie. Aujourd'hui, mon combat est que l'état reconnaisse que le nucléaire est à l'origine des maladies qu'il provoque sur la santé des hommes.
  ALAIN        - 04 Février 2016
On m'a dit c'est :
victimes-albion.fr Bonjour, si je viens aujourd'hui apporter mon témoignage, c'est surtout pour apporter mon soutien à des amis atteints des conséquences de ces expositions au radiations du plateau de ST CHRISTOL. J'ai été gendarme mobile détaché au plateau d'Albion pendant 8 ans au titre du "contrôle gouvernemental" qui consistait a faire le code d'ouverture du silo et de rester sur celui-ci ouvert pendant la durée de l'intervention equipés de tenues NBC (treillis imbibés d'un produit anti NBC qui a chaque relève d'escadron était lavés et équipaient l'escadron relevant). A l'age de 40 ans on me diagnostique un problème thyroîdien. Ablation de la moitié de la thyroïde. on me dit :"vous savez, ça vient de la catastophe de Tchernobyl.Bon j'y crois!!2ans plus tard je fait un infarctus: pose de stents on me dit :" c'est normal avec la vie de gendarme :le stress,la bouffe pas équilibrée un peu d'alcool...!!! encore une fois c'est possible. en 2013 je fait 3 accidents vasculaires cérébraux (AVC) en 3 mois avec des séquelles motrices mais encore une fois: je me relève!!Fin 2014 commence les problèmes de prostate. Je consulte un spécialiste en urologie qui lit avec attention mon dossier et sans rire me demande si je travaille dans une centrale nucléaire!!! Un moment de réflexion et tout mon parcours me revient en mémoire. Le médecin fait le rapprochement avec un de ses patients qui a eu les memes symptomes que moi et qui travaille dans une centrale nucléaire.Aujourd'hui j'ai des problèmes au niveau des genous et à l'heure ou j'écris ce témoignage, j'ai un genou enflé il me faut faire des examens pour en trouver l'origine. voilà ce témoignage n'a pas été facile à écrire car j'ai vraiment d'autres problèmes à résoudre mais je le fait pour un ami qui s'appelle DENIS Courage mon ami!!!

     [1]  2    3        Suiv. >>>